Le concept d'institution dans les pratiques de l'institutionnel

Responsable : Bruno Robbes : bruno.robbes@cyu.fr
Comité d’orientation : Pascal Fugier, Laurence Gavarini, Patrick Geffard, Philippe Jubin, Gilles Monceau, Benjamin Royer, Dominique Samson
Séminaire de recherche ouvert aux étudiants·e·s du Master MEEF mention Pratiques et ingénierie de formation Parcours : Recherche en éducation, didactique, technologies et formation (REDEF) ; Formation de formateurs à l’accompagnement professionnel (FFAP) ; Encadrement, pilotage et développement en intervention sociale (EPDIS) et à l’Ecole doctorale « Droit et Sciences Humaines ». Séances ouvertes aux formateurs de l’Espé de l’académie de Versailles, de l’UCP et des établissements partenaires, ainsi qu’aux réseaux professionnels…

Mercredi 17h15-19h15, Site universitaire de Gennevilliers, RER C1 station Gennevilliers

Prochaine séance

Argumentaire

Dans les années soixante, analyses et pédagogies institutionnelles ont fait de l’institution un concept organisateur central, théorique, pratique, praxique des relations humaines et sociales. Mais dès les années cinquante, la psychothérapie institutionnelle s’était déjà emparée du terme.

Sur quelles pensées ces courants se sont-ils appuyés pour fonder le concept d’institution ? Quelles en sont les racines historiques ? Comment chaque courant conçoit-il l’institution (ou les institutions), mais aussi l’implication, les analyseurs, l’instituant, l’institué, l’institutionnalisation, la transversalité, la multiréférentialité ? Qu’est-ce qui, dans l’usage de ces notions ou concepts, réunit et différencie ces courants ? Qu’est-ce qui sert les élaborations et le travail de chacun, est constitutif des « boîtes à outils » pratiques et conceptuelles de chaque courant ? Dans son contexte particulier, comment chacun les utilise-t-il pour penser et agir ?

Pour beaucoup, on assisterait actuellement à un déclin (fragilisation, délégitimation…) des institutions organisatrices du social. On leur préfère parfois le terme d’organisations. Les pratiques de l’institutionnel en sont-elles affectées et en quoi ? Permettent-elles encore de penser les mutations, voire les transformations des organisations contemporaines ? Quelles sont les actualités des pratiques de l’institutionnel sur les terrains des métiers du lien humain (école, éducation, santé, formation, travail social…) ? Quelles questions continuent-elles de soulever et quelles perspectives est-il possible de penser dans un environnement dominé par l’idéologie néo-libérale ? La « création praxique » est-elle encore possible ? Où peut-on la repérer actuellement ?